Cybermalveillance revoit son site web

Lancée dans les derniers mois de 2017, cybermalveillance.gouv.fr est une plate-forme destinée à aider les entreprises, mais aussi les particuliers, à mieux se défendre contre les cyberattaques. Via son site internet, qui vient de faire peau neuve, ces derniers peuvent accéder à des informations sur les différentes menaces auxquelles chacun de nous est exposé (virus, hameçonnage, rançongiciel, usurpation d’identité…), ainsi qu’à une collection de fiches invitant, notamment les entreprises, a adopter une série de bonnes pratiques destinées à limiter les risques d’attaque et leurs conséquences.

Un accompagnement des victimes

Mais cybermalveillance.gouv.fr n’est pas qu’un site d’information. Cette plate-forme gouvernementale a également pour objectif de permettre aux entreprises victimes d’une attaque d’entrer rapidement en contact avec un prestataire informatique spécialisé qui leur permettra de sortir de la crise. Aujourd’hui, plus de 1 630 prestataires certifiés, présents dans toute la France, sont inscrits dans la base de données de la plate-forme. Concrètement, pour les saisir, il suffit de cliquer sur l’onglet « Assistance » du site, puis de répondre à un questionnaire précis ayant pour but d’identifier la nature de l’attaque. Une fois cette opération réalisée, un ensemble de conseils sera délivré à la victime. S’ils ne sont pas suffisants pour régler le problème, une liste de prestataires locaux lui sera proposée. À charge pour elle d’en choisir un. Un dispositif de suivi de l’opération est proposé par la plate-forme.

En 2019, les demandes d’assistance émises par les professionnels ont fait suite à des escroqueries à l’hameçonnage (23 %), à un déferlement de spams (16 %), à des piratages de comptes (16 %), à des attaques de virus (9 %) et à des blocages de données via des rançongiciels (8 %).

Du côté des particuliers, c’est le chantage à la webcam (demande de rançon en menaçant la victime de diffuser des images intimes) qui a suscité le plus grand nombre de recherches d’assistance (38 %). Cette seule menace a entraîné 28 000 signalements, 2 000 plaintes et 2 arrestations par la police.

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