Alors que de nombreuses professions de santé (médecine, sages-femmes, kinésithérapie, infirmerie…) disposent de leur propre code de déontologie, élaboré par les conseils nationaux de leurs ordres professionnels respectifs, ça n’est pas encore le cas des ostéopathes. Ceux-ci ne bénéficient, pour le moment, que d’une norme européenne relative à la prestation de soins en ostéopathie qui comporte en annexe une partie relative à la déontologie. Il existe également un code de déontologie rédigé par le Syndicat Français Des Ostéopathes (SFDO), mais qui n’est pas opposable à tous les ostéopathes.
Or, pour être encadrée, respectée et protégée, une profession a besoin d’une déontologie opposable. C’est pourquoi l’UPO, fédération officielle de la profession, a demandé à l’Association française de normalisation (AFNOR) d’élaborer une norme française complémentaire à la norme européenne.
L’objectif est de construire une déontologie commune à l’ensemble des ostéopathes et disposant d’une reconnaissance officielle.
L’ensemble des parties prenantes est invité à participer aux travaux de la commission Afnor qui ont démarré début décembre.