Les consultations complexes seront facturées 46 €. Elles concernent, par exemple, les consultations pour la contraception et la prévention des MST auprès des jeunes filles de 15 à 18 ans et seront applicables par les généralistes, gynécologues, obstétriciens et pédiatres. Attention, elles ne pourront être réalisées qu’une seule fois par an et par patiente. Et le médecin devra informer la patiente du droit à l’anonymat pour cette prestation et respecter la décision de la jeune fille en utilisant, le cas échéant, un numéro d’inscription au répertoire (NIR) anonyme. Autres exemples : le suivi et la coordination de prise en charge par le médecin traitant des enfants de 3 à 12 ans en risque avéré d’obésité, qui ne peut être utilisé plus de 2 fois par an et par enfant, ou encore les consultations complexes du nouveau-né nécessitant un suivi spécifique par le pédiatre entre la sortie de la maternité et le 28e jour suivant la naissance.
Les nouvelles consultations très complexes concerneront celles réalisées auprès d’enfants avec une pathologie chronique grave ou un handicap neurosensoriel sévère (EPH), et le suivi d’enfants de moins de 7 ans nés grand prématuré ou atteints d’une pathologie congénitale grave (CGP) réalisées par le pédiatre.
Outre ces nouvelles cotations, de nombreuses majorations sont prévues pour revaloriser des consultations complexes ou très complexes existantes : prise en charge d’un couple dans le cadre de la stérilité (MPS), première consultation de prise en charge d’un trouble grave du comportement alimentaire (TCA), scoliose de l’enfant (SGE)…