L’Agence nationale du développement professionnel continu (ANDPC) annonce une révision des règles du DPC, notamment en prenant en charge uniquement des programmes ciblés et à des coûts maîtrisés.
Installée depuis juillet dernier, l’ANDPC veut promouvoir un DPC qualitatif. Pour cela, elle propose trois actions : une évaluation des organismes et des actions a priori, un contrôle scientifique et pédagogique à partir d’échantillons, et un contrôle a posteriori des actions de DPC, notamment via des contrôles sur les sites de formation. Ce sont ainsi quelque 20 000 actions de contrôle qui devraient être engagées en 2017. Ces contrôles doivent notamment permettre de vérifier si les actions déposées respectent les orientations prioritaires. Finies, par exemple, les formations à l’anglais, au management ou à la nomenclature !
Quant à la prise en charge, elle est désormais plus ciblée. Elle se fait selon une nouvelle unité de valorisation exprimée en heures, et non plus à la demi-journée ou journée et des plafonds sont applicables selon les professions (par exemple pour les médecins, le plafond de prise en charge 2017 s’élève à 21 heures par praticien avec une indemnisation de 45 € par heure). En complément du plafond de financement annuel, des heures pourront être prises en charge « hors quota » (actions maîtrise de stage et PAERPA) sur une période triennale.