Pour faire face au manque de professionnels, la ministre de la Santé a annoncé que le nombre d’étudiants autorisés à passer en seconde année de médecine en 2017 serait augmenté de 478 places, soit une hausse de 6,2 %.

Alors que le numerus clausus était fixé à 7 676 places l’an dernier, il devrait atteindre les 8 154 en fin de première année universitaire 2017 (hors passerelles d’accès en 2e et 3e années de médecine).

Ce chiffre a déjà été augmenté plusieurs fois ces dernières années depuis son niveau le plus bas atteint en 1992 où il se montait à moins de 3 500, pour regagner 4 100 places en 2001, 4 700 en 2002, 6 200 en 2005, 7 000 en 2006. C’est toutefois la première fois depuis 1978 que le numerus clausus dépassera les 8 000 étudiants !

Ces 478 places supplémentaires seront réparties entre 22 facultés, dont la liste et l’exacte répartition seront précisées ultérieurement par le ministère de la Santé.

L’objectif de cette augmentation est de rétablir un égal accès aux soins sur l’ensemble du territoire. L’Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) a rappelé que cette augmentation, qui peut permettre effectivement de lutter contre la désertification, doit s’accompagner d’une adaptation des capacités de formation pour faire face à cet accroissement des effectifs, notamment de l’ouverture de nouveaux terrains de stage et d’un recrutement d’enseignants, pour avoir la garantie que tous les futurs médecins seront bien formés.

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