Selon le dernier rapport de l’Observatoire de la sécurité des médecins, l’année 2014 relève un niveau toujours élevé de violences faites aux praticiens.
Ainsi, le nombre d’incidents (injures, agressions, vols, etc.) s’élève à 901 pour l’année, soit un peu moins qu’en 2013 (925), et visent principalement les généralistes (dans 61 % des cas). Quant aux spécialistes les plus exposés, on note les ophtalmologues (7 %), les dermatologues (4 %) et les gynécologues obstétriciens (3 %).
Du point de vue géographique, ce sont dans le Nord (63 %), les Bouches-du-Rhône (41 %) et l’Isère (38 %) que se sont passées le plus grand nombre d’agressions. Mais si on considère le nombre de déclarations d’incidents par rapport au nombre de médecins en activité, ce sont le Tarn-et-Garonne (2 %), la Meuse (1,9 %) et la Loire (1,4 %) qui arrivent en tête. Enfin, les violences contre les médecins sont plus nombreuses en ville qu’en établissement.
Plusieurs Conseils départementaux tentent d’endiguer cette montée de violence et de rendre plus sûr l’exercice des médecins. Par exemple dans le Val-de-Marne, l’Ordre a mis en place des boîtiers de géolocalisation pour les médecins qui réalisent des visites de nuit.