Institué par la loi de modernisation de santé, le nouveau métier d’assistant dentaire vient de faire l’objet d’un décret qui précise ses modalités de fonctionnement.
Le décret, qui inscrit les assistant(e)s dentaires dans le Code de la santé publique, définit les activités qu’ils sont habilités à réaliser, telles que l’assistance du chirurgien-dentiste dans la réalisation des gestes avant, pendant et après les soins ; l’accueil des patients et la communication à leur attention ; l’information et l’éducation des patients à la santé bucco-dentaire ; l’entretien de l’environnement de soins, des matériels liés aux activités et la gestion du risque infectieux ; la gestion et le suivi du dossier du patient ; le recueil, la transmission des informations, la mise en œuvre de la traçabilité dans le cadre de la structure de soins.
Le décret détermine également leurs conditions d’exercice, en rappelant notamment que l’assistant reste sous la responsabilité et le contrôle effectif du chirurgien-dentiste.
Enfin, le décret précise les conditions dans lesquelles les étudiants en chirurgie dentaire peuvent exercer cette nouvelle profession et les modalités d’enregistrement des titres de formation.
D’autres décrets sont attendus dans les prochains mois pour préciser notamment la formation, les passerelles possibles entre public et privé ou encore les délégations de tâches.