Atteinte gingivale, parodontale, lésions précancéreuses voire cancéreuses… les chirurgiens-dentistes sont en première ligne pour relever les méfaits du tabac sur la santé, qui est la première cause de mortalité évitable en France. Le gouvernement a lancé un objectif ambitieux de réduire le nombre de fumeurs de 5 millions d’ici à 2027. Pour accompagner cet objectif, il a notamment proposé que les prescriptions par le chirurgien-dentiste de certains traitements antitabac soient possibles et prises en charge. Cette mesure va remplacer progressivement le forfait annuel de 150 € alloué aux fumeurs qui souhaitaient arrêter de fumer.
Le Conseil national de l’Ordre des chirurgiens-dentistes est, par ailleurs, membre du comité de suivi du programme national de réduction du tabagisme (PNRT) depuis 4 ans.
Pour rappel : outre les médecins et les chirurgiens-dentistes, les sages-femmes, infirmiers et masseurs-kinésithérapeutes peuvent également prescrire ces substituts nicotiniques.