Lancé début avril, ce numéro spécifique va d’abord être testé dans 3 régions : les Pays de la Loire, la Corse et la Normandie, avant d’être déployé sur toute la France fin 2017. Concrètement, il est accessible tous les soirs à partir de 20 heures, le week-end à partir du samedi midi et les jours fériés, ce qui correspond aux horaires de la permanence de soins. En journée la semaine, il ne sera donc pas du tout joignable.
La loi prévoit toutefois la possibilité que la régulation téléphonique pour la PDS-A se fasse tout de même par le 15 (le numéro national d’aide médicale urgente 24 heures/24), sur décision du directeur général de l’agence régionale de santé (ARS), puisque c’est lui qui doit déterminer dans sa région le numéro retenu pour la PDS-A.
Certains professionnels craignent que cette liberté, qui fera varier le numéro retenu selon les régions, nuise à la lisibilité du dispositif pour les patients et qu’elle entraîne un recours excessif aux urgences hospitalières… D’autres praticiens souhaitent également que des moyens spécifiques et significatifs soient alloués à la PDS pour faire face à la demande des patients.
À noter : le 116 117 est déjà utilisé dans plusieurs pays européens.