Le dispositif de développement professionnel continu (DPC) fonctionne bien. L’ANDPC a enregistré une hausse de 4 % des inscriptions en 2017 toutes professions confondues (184 248 contre 177 386 l’année précédente). En médecine générale, ce sont près de 30 000 généralistes qui se sont inscrits à au moins une action de DPC, dont 21,4 % pour la première fois.
Pour contrôler la qualité des organismes de formation, un plan a été mis en place. Il a permis d’analyser 10 190 actions de formation en 2016, dont 20 % ont été écartées après les contrôles administratifs, principalement parce qu’elles n’étaient pas conformes aux orientations nationales ou au public concerné, ou encore parce qu’elles concernaient des pratiques non conventionnelles (acupuncture, huiles essentielles, ostéopathie…).
En 2018, l’agence propose d’aller plus loin en sollicitant les acteurs du DPC pour les alerter sur des dysfonctionnements, par exemple le niveau insuffisant d’un formateur, des propos porteurs de liens d’intérêts… Une plate-forme en ligne devrait faciliter ces signalements, qui engendreront bien évidemment une phase contradictoire avec l’organisme mis en cause.