Les smartphones se généralisent, et avec eux se multiplient les applications notamment celles liées à la santé et au bien-être. Soit autant de données personnelles qui sont envoyées sur le net. Une enquête « Parler de santé sur le web, quelles conséquences ? », initiée par la Chaire Réseaux sociaux de l’Institut Mines Telecom, Doctissimo et plusieurs associations, s’est penchée sur le ressenti des Français concernant l’utilisation de leurs données.
Plus de 30 % des Français s’en inquiètent, contre 43 % qui se disent confiants. Ils redoutent que leurs données de santé puissent être lues ou utilisées à leur encontre par un assureur (39 %), leur employeur (36 %), une mutuelle (27 %) ou l’assurance-maladie (21 %).
Quant à stocker ces données, ils sont globalement contre, même s’ils ont toute confiance en leur médecin traitant (pour 59 % des sondés), dans les associations de patients (55 %) ou les établissements de santé (42 %).
Le mieux reste encore, pour 70 % des personnes interrogées, que les données soient rendues anonymes, et que leur accord soit demandé à chaque utilisation.