Selon la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux de France (FEVS), les exportations de vins et de spiritueux ont affiché de bons résultats en 2016 : +1,2 % en valeur exportée et +1 % d’excédent commercial par rapport à 2015. Un bilan positif favorisé notamment par une parité euro/dollar avantageuse, la reprise du marché chinois (+6,5 % en valeur) et la bonne tenue des ventes aux États-Unis (+10,5 % en volume et +4,6 % en valeur).
Un bémol toutefois : en volume et en valeur, les exportations de vins ont chuté respectivement de 1,8 % et de 0,8 %, toutes catégories confondues (vins tranquilles rouges, blancs et rosés, vins effervescents).
Des situations distinctes selon les appellations
Dans le détail, les vins d’AOC d’Alsace, du Languedoc-Roussillon et du Sud-Ouest ont perdu du terrain en volume (-12,5 %) et en valeur (-5,3 %), de même que les IGP Pays d’Oc et du Languedoc-Roussillon (-7 % en volume, mais +4,4 % en valeur), tandis que les rosés de Provence ont vu leurs ventes à l’export augmenter de 22 % en un an.
Avec une progression de 4 % en volume et de 7 % en valeur, les vins de Loire s’exportent bien également. Même constat pour les vins de Bourgogne (+0,8 % en volume et +4,4 % en valeur). En revanche, les Bordeaux, quant à eux, ont connu une régression en 2016 à hauteur de 0,3 % en volume et de 2,9 % en valeur. Les vins de la vallée du Rhône ont subi, eux aussi, un retrait en volume (-3,2 % en volume et -0,7 % en valeur).
S’agissant des spiritueux, la palme revient au cognac dont les exportations ont progressé de 5,5 % en volume et de 6,5 % en valeur en 2016, et ce pour la 2e année consécutive. À l’inverse, l’armagnac continue de perdre des parts de marché tant en volume qu’en valeur.